Troisième garde à vue pour Lies Hebbadj
Lies Hebbadj, l’épicier nantais dont une compagne avait contesté en avril une contravention pour port du niqab au volant, a été placé en garde à vue hier pour la troisième fois en moins de quatre mois, cette fois dans le cadre d’une enquête pour « abus de confiance ».
L’enquête a été ouverte suite à une plainte déposée le 9 juin dernier par le trésorier de l’association culturelle musulmane de Rezé, présidée par Lies Hebbdaj, à la suite du paiement des avocats de Lies Hebbadj et de sa compagne Sandrine Mouleres à l’aide du chéquier de cette association. Aussitôt après la plainte, les sommes avaient été remboursées par Hebbdaj à l’association, précisait-on hier de source proche du dossier.
Lies Hebbadj a été mis en examen le 9 juin pour travail dissimulé et fraudes aux prestations sociales, la justice lui reprochant notamment d’avoir vécu dans une « polygamie de fait » lui permettant de bénéficier d’aides indues. Puis, le 8 août dernier, c’est pour viols aggravés sur la personne de l’une de ses ex-compagnes, elle-même mise en examen dans le dossier de fraudes aux aides sociales, que Hebbadj a été mis en examen pour la deuxième fois.