Troisième garde à vue pour Lies Hebbadj

Lies Hebbadj a été placé en garde à vue hier à Nantes, pour être entendu « sur les conditions d’utilisation de fonds » d’une association.
Le Républicain Lorrain - 21 sept. 2010 à 05:00 - Temps de lecture :
Né à Alger en 1975 et arrivé en France à l’âge de deux ans, Lies Hebbadj a acquis la nationalité française par mariage en 1999.  Photo AFP
Né à Alger en 1975 et arrivé en France à l’âge de deux ans, Lies Hebbadj a acquis la nationalité française par mariage en 1999. Photo AFP

Lies Hebbadj, l’épicier nantais dont une compagne avait contesté en avril une contravention pour port du niqab au volant, a été placé en garde à vue hier pour la troisième fois en moins de quatre mois, cette fois dans le cadre d’une enquête pour « abus de confiance ».

L’enquête a été ouverte suite à une plainte déposée le 9 juin dernier par le trésorier de l’association culturelle musulmane de Rezé, présidée par Lies Hebbdaj, à la suite du paiement des avocats de Lies Hebbadj et de sa compagne Sandrine Mouleres à l’aide du chéquier de cette association. Aussitôt après la plainte, les sommes avaient été remboursées par Hebbdaj à l’association, précisait-on hier de source proche du dossier.

Lies Hebbadj a été mis en examen le 9 juin pour travail dissimulé et fraudes aux prestations sociales, la justice lui reprochant notamment d’avoir vécu dans une « polygamie de fait » lui permettant de bénéficier d’aides indues. Puis, le 8 août dernier, c’est pour viols aggravés sur la personne de l’une de ses ex-compagnes, elle-même mise en examen dans le dossier de fraudes aux aides sociales, que Hebbadj a été mis en examen pour la deuxième fois.